Notre discipline
Généralités
, de différentes écoles d’arts martiaux coréennes qui enseignaient le karaté.A la libération de la péninsule coréenne, plusieurs maîtres (ré)ouvrirent des Kwan (écoles) et reprirent l’enseignement des méthodes anciennes de combat à mains nues. Un bagage technique issue des styles Chinois avec une transmission, une méthode d’apprentissage issue de la culture Japonaise.Le Taekwondo se distingue des autres arts martiaux, surtout dans sa forme, par le haut degré de spécialisation de ses pratiquants en techniques de coups de pieds. Les différents styles de Taekwondo reposent sur différentes approches philosophiques.Cependant, la plupart se réfèrent aux cinq principes du Taekwondo définis par Choi Hong Hi en s’inspirant des cinq préceptes de la vie séculaire du Hwarang-do, et auxquels les élèves du Taekwondo ITF doivent prêter serment : courtoisie, intégrité, persévérance, contrôle de soi et « esprit indomptable ».Taegeukgi
Le pratiquant de Taekwondo est appelé un taekwondoïste,il est vêtu d’ un dobok et s’entraine dans une dojang.L’ampleur du pantalon permet de ne pas gêner les coups de pieds, même avec un écartement maximal des jambes.Il est fermé par une ceinture nouée par un nœud plat, sa couleur est fonction du grade/niveau du pratiquant.Lors des entraînements au combat en contact partiel ou plein, des protections sont rajoutées à ce dobok.Dojang
La progression des grades en Taekwondo proposée par la Fédération Française de Taekwondo est basée sur quinze « Keup« , pour les enfants et dix pour les adultes, différenciés par huit couleurs de ceintures auxquelles sont ajoutées des barrettes de couleurs reprenant la dominante de la ceinture suivante. Les « Keup » sont les grades avant la ceinture noire et les « Dans« , les degrés à partir de la ceinture noire. Il est possible de pratiquer le Taekwondo quel que soit son âge. En tant que sport, il fait travailler l’endurance et la souplesse et augmente la force physique.Dobok
Le Taekwondo a fait partie des programmes olympiques de 1988 et de 1992 en tant que sport de démonstration. Lors de la 103e session du CIO qui s’est déroulée à Paris en 1994, le Taekwondo est devenu une discipline olympique pour les Jeux de Sydney en 2000 au cours desquels, 103 athlètes (55 hommes et 48 femmes) venant de 51 pays ont participés.JO 2020
Esprit de la Voie Martiale ou « Mudo Jong Shin »
Le Ho Shin Soul
La Fédération Française de Taekwondo et Disciplines Associées intègre depuis plusieurs années dans sa pratique et son enseignement une part de savoir-faire concernant la défense personnelle.
Cette désignation sous-entend tout un ensemble de techniques directement applicables dans des situations d’agression pour lesquelles il est utile de savoir réagir avec efficacité.
Le Ho Shin Soul, faisant appel à toutes les techniques du Taekwondo olympique (Sport de Combat) mais aussi à celle des poomsés et du Hambon Kieurogui (Art martial), il est donc à la portée de tous les pratiquants.
Durant une période, il avait tendance à rester une « appellation » et il n’était pas répertorié selon un programme et des contenus objectivés.
La commission Ho Shin Soul s’est donc attachée dans un premier temps à identifier le plus grand nombre possible de situations d’attaques exigeant des défenses précises, simples mais efficaces. Attaques sur saisies, coup de poing, coup de pied, avec armes, et ripostes avec esquives, dégagements, blocages, clés, coup de poing, coup de pied, amenés et contrôles au sol.
Les Kwans
Signification des keups
Les Han bon Kieurogui
Han Bon Kieurogui ou combats conventionnels sont des d’enchaînements codifiés, permettant d’apprendre, d’améliorer et d’acquérir une maîtrise du combat.
Ce travaillant à deux, les techniques de Han Bon Kieurogui permettent de simuler un combat réel.
Les techniques pratiquées sont des enchaînements de blocages, d’esquives et de coups donnés avec les pieds, les poings ou d’autres parties du corps.
Les attaques se faisant sans contact, les enchaînements doivent être parfaitement contrôlés et maîtrisés.
Ils doivent démontrer vitesse, équilibre, efficacité et réalisme des techniques. Comme pour les Poomsés, la maîtrise s’acquiert par la répétition des enchaînements.